12 Novembre 2006
Depuis mon enfance, Mori Arahu est l’évocation du moment où s’éveille la vie sensible de la nuit et où les sons amplifiés sondent l’espace infini. C’est cet intervalle où la lumière diffusée invite au rythme naturel du monde imaginaire. La caresse ouatée de cet instant imprègne et illumine l’enfant intérieur qui me singularise.
La seconde toile de Jean que j'ai peinte pour son Noël 2003.
Mori Arahu est aussi le souvenir de nos premières soirées intimes, dans la chaleur du fare niau construit par Jean. Simple toit en palmes de cocotier qui descendait bas sur les côtés, notre premier logis n'avait ni mur, ni porte. L'entrée principale introduisait au salon, au centre duquel brûlait un feu bordé de banquettes . Une deuxième entrée s'ouvrait sur la cuisine avec sa grande table flanquée de deux bancs, un four et un réfrigérateur à gaz. Au-dessus, la mezzanine qui abritait un matelas pour deux, notre chambre, où nous grimpions grâce à une échelle.
Un autre petit toit bas isolait la salle de bain et les toilettes.
C'était le fare local , tout en matériaux régionaux et sans électricité.
Au-delà de cette mémoire personnelle, Mori Arahu est le symbole de l'espoir, la promesse d'un avenir meilleur et la matérialisation d'un présent lumineux . Sa lumière clarifie les moindres recoins de notre être et guide nos pas dans l'Amour. Voici la devise de cet emblème : Connais-toi toi-même, accepte-toi , aime-toi alors l'amour fleurit sous tes pas et illumine tous les êtres sensibles.
Mori Arahu arbore mon sentiment de joie lorsque je déclame
La Lumière sort de moi
La Lumière m'entoure
Inondant le monde partout où je vais Je suis un être de Lumière A travers moi coule une rivière de cristal Une fontaine vivante de Lumière Pure de pensées et de sentiments Je suis un artisan de Je suis la plus grande dimension de Je suis la plus pure Intension de Où que j'aille, j'implante (engagement de
Merci à tous de m'avoir lue.
Je vous souhaite une semaine lumineuse et miraculeuse.