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❥ヅ O'ea Calinaud, Happycultrice

Maeva, bienvenue dans l'Oeasis, mon oasis, un monde qui me ressource, où j'expérimente la magie de la vie . Je m’appelle Mireille O’ea Calinaud et je suis polynésienne et creusoise. J’ai vécu ma petite enfance à Raiatea, où mon père, juge fraîchement nommé, a connu ma mère. Mes parents n’étaient ni pratiquants, ni pro-médicaments et je n’ai fréquenté l’école qu’en cours élémentaire. Mon père était la référence des affaires foncières en Polynésie et Grand Maître dans un mouvement universaliste à objectifs d’ordre éthique et humaniste. Il est mon modèle de sagesse et de moralité. Mon ange gardien. Mon grand-père maternel, musicien et sportif, est né Tepaiatua, nom du rite d’invocation des dieux sur les marae. Ma grand-mère est née Puhia, fille unique d’un grand tahua guérisseur et petite-fille d’un tahua de la marche sur le feu à Raiatea. Grand-mère préparait le monoi, les raau tahiti, cuisinait au ahimaa, cousait et tressait le pandanus... Du côté paternel aussi, j'ai connu la vie saine et proche de la nature à la campagne : le potager, les plats français et les travaux de couture et tricot... J'ai eu de la chance d'avoir une famille multiculturelle, riche en savoir-faire et dons. Je remercie ma bonne étoile qui me suit depuis mon arrivée sur Terre. Je pratique consciemment la thérapie énergétique depuis 1994 date à laquelle j’ai fait mes premières expériences en autodidacte. Enseignante en maternelle et CP jusqu'en 2003, j'ai évolué dans le monde magique des enfants auprès de qui j'ai pu améliorer ma pratique. C’est juste après mon départ à la retraite en 2003 que j’ai reçu ma première initiation à l’harmonisation des chakras. Puis j’ai continué les apprentissages avec la plume du Condor, la Connexion Divine, la PNL, la Kinésiologie, la PBA, Joreï, le Reiki Usui, Karuna et Shamballa. J'ai aussi réalisé mes rêves de voyages initiatiques au Pérou (Machu Pichu, lec Titicaca...) et au Japon. J'ai voyagé en France, dans le reste de l'Europe, à l'Ile de Pâques, Népal, Inde, Australie, Nouvelle Zélande, la Nouvelle Calédonie ....

TAAMU TARO Huile - Symbolisme , Culture et Recettes

 TAAMU TARO

 

 

 

Tableau peint en 4 mosaïques, avec une intensité de lumière croissante en partant du bas à G vers le haut à droite. Les lignes de lumière servent de support  à une marche de fourmis. Les taro reposent sur de petits pétroglyphes.

En Polynésie, l'origine mythique des végétaux est reliée au corps humain qui donne naissance à des plantes dont les trois principales espèces sont le taro, le uru et le ha'ari. « Le taro fut engendré par les pieds de l'homme et ses poumons devinrent les feuilles. » Les dépouilles des dieux de Alain Babadzan p.134 .                                                                                                                                                                     A A Hawaï, Keki : désigne à la fois l'enfant et les racines du taro .Le taro  représente de manière symbolique la famille : « Wakea ( le ciel ) et Papa ( la terre) eurent deux enfants. Le premier naquît difforme et fut enterré de nuit. Au matin suivant, un taro naquît. Cette résurrection symbolise l'éternel renouvellement de la vie. Lorsque le second enfant naquît, Wakea l'appela Haloa ; mot désignant la longue tige de la plante. Le taro est non seulement la base de l'alimentation mais il symbolise aussi Kane. De cette manière, en mangeant du taro, on se nourrit de sa force divine, de son mana . » (..) « Lorsque les premiers polynésiens partirent à la découverte de nouvelles îles, ils emmenèrent (..) aussi un certain nombre (..) de plantes (..). Un kahuna (prêtre) les déclare alors kapu (..)) certaines de ces plantes symbolisaient également la présence à bord de leur embarcation de divinités indispensables à la réussite de l'entreprise. Kane veillait sur les marins sous la forme du taro, (..) » http://fc.invivo.edu/~jsdenieau/Florence/glossaire.htm

Culture Un soin particulier est apporté à la culture vivrière de la racine d'arum. Une légende raconte que Tetiaroa (" qui se tient à distance "), (..) servait de cachette aux trésors royaux. A cette époque, l'atoll était une sorte de résidence d'été des ari'i de Arue, et la plupart de ses motu étaient habités par une population dont la fonction essentielle était d'entretenir les cocotiers et les plantations de taro. http://www.ici-tahiti.com/polynesie_francaise_fr/societe/ La récolte se fait après 8 ou 14 mois. On peut consommer également les jeunes feuilles en guise d'épinard. Le taro est toujours mangé cuit, préparé généralement dans un grand ahima'a où il peut se conserver dans les rauti pendant plusieurs semaines. Il est également pelé et cuit dans l'eau,  et gardé pendant 3 semaines. Riche en calcium et phosphore, le popoi ainsi cuisiné stimule l'appétit et favorise la digestion.

 Emploi : Selon les écrits Bauer le taro est aussi employé au temple :  « Après la prière d'intercession, (..) . Chaque paroisse peut choisir entre deux types d'aliments : le pain et le vin de la tradition biblique ou un aliment polynésien : emblématiquement le ùru  et le pape haari , mais aussi du taro ,ou du uto . Ce qui se mange est déjà coupé en petits dés, répartis dans plusieurs assiettes, disposés dans une corbeille tressée en palme de cocotier ou simplement posés sur une feuille de bananier. Rite et théologie protestante. Olivier Bauer

 

Recettes originales

du site :  http://www.fao.org/Wairdocs/X5425F/x5425f00.htm#Contents/

 Soupe aux feuilles de taro   (6 personnes)

20 jeunes feuilles de taro 4 tasses d'eau
1 cuillerée et demie à soupe de beurre, de margarine ou d'huile
1 cuillerée à soupe d'oignons hachés
3 tasses de lait
1 cuillerée et demie à soupe bien pleine de farine -  Sel et poivre

 

Porter l'eau à ébullition; ajouter les feuilles de taro, couvrir et laisser bouillir une dizaine de minutes.        
Egoutter et laisser reposer.        
Chauffer le beurre, la margarine ou l'huile et y faire revenir l'oignon pendant une minute.
Ajouter la farine et cuire à feux doux pendant une minute en remuant.   
Retirer du feu et ajouter le lait.   
Remettre sur le feu et porter à ébullition. Ajouter les feuilles et laisser mijoter 5 minutes en remuant.              
Saler et poivrer à volonté et servir chaud.

  1.  

Pour un repas complet, ajouter à cette soupe du poisson ou de la viande et des tubercules. Le lait peut être remplacé par du lait de coco dilué. Cette soupe est excellente pour les enfants et les malades.

 

Taro au lait de coco  (4 personnes) 

2 taro de taille moyenne
½ tasse de lait de coco pur
1 gros oignon (émincé)
2 oignons verts émincés

 

 Eplucher et découper le taro en morceaux.
 Le disposer dans une marmite et le recouvrir d'eau.  
 Faire bouillir jusqu'à la cuisson des tubercules (30?). 
Verser l'eau de cuisson dans un bol ou une cruche.  
Mélanger l'oignon émincé, le lait de coco et une tasse d'eau de cuisson. Bien mélanger les ingrédients jusqu'à obtenir une sauce légère. 
Verser cette sauce sur le taro cuit et réchauffer à feu doux pendant deux minutes.
Servir accompagné d'échalottes émincées ou saupoudrer d'oignons verts émincés.

N.B.: On peut dans cette recette remplacer le lait de coco par du lait.

 

Salade de taro à la fidjienne (Baseisei) (4 personnes) 

20 tiges de taro
2 cuillerées à soupe de jus de citron
1 tasse de lait de coco dilué
1 cuillerée à soupe d'oignon vert émincé           

Piment haché fin

  1. Ne prendre que les tiges qui sont rosacées et blanches. Les éplucher.  
  2. Les couper en morceaux d'une dizaine de centimètres.          
  3. Les plonger dans l'eau bouillante salée, couvrir et laisser bouillir 10 min.
  4. Egoutter puis jeter l'eau de cuisson. Mettre dans un bol d'eau fraîche. Une fois les tiges refroidies, égoutter.                               
  5. Avec les dents d'une fourchette, racler les tiges dans le sens de la longueur pour en séparer les fibres en languettes.                   
  6.  Mélanger le jus de citron, le lait de coco, l'oignon vert et le piment et verser le tout sur les tiges.  
     

Taro et au lait de coco et au cury  (6 personnes)
2 taros de taille moyenne
2 gros oignons émincés
2 tasses de feuilles vertes émincées (de taro, de patate douce ou des pousses de citrouille)
3 tomates
1 tasse de lait de coco   1 tasse d'eau
1 cuillerée à soupe de jus de citron

Eplucher le taro. Couper en tranches fines et placer au fond d'une grande casserole.

 Ajouter les oignons et les feuilles vertes ainsi que les tomates. 

Ajouter le jus de citron.                                      

Ajouter le lait de coco + l'eau + deux cuillerées à soupe de poudre de curry et laisser mijoter à feu doux entre une heure et une heure 

 Servir chaud.

 

 

Pudding de taro râpé à la tuvaluane  (4 personnes)

2 taro de taille moyenne
Quelques feuilles de bananier
1 tasse de lait de coco    du sucre

Eplucher le taro, rincer et couper en morceaux.
Râper les morceaux et envelopper dans les feuilles de bananier amollies.
Faire cuire dans un four traditionnel ou à la vapeur pendant une heure.
Une fois le taro cuit, couper en carrés et ajouter le lait de coco.
Sucrer au goût

 

Tama'a Maitai

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